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Les Alternatifs de l'Essonne
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15 mars 2014

Pollution : notre santé est en danger. Une politique alternative plutôt que des effets d’annonce !

Plusieurs régions, notamment la région parisienne, souffrent depuis plusieurs jours d’un pic de pollution. Notamment d’une pollution aux particules, car l’air contient une quantité trop importante de PM10, particules au diamètre inférieur à 10 microns.

Le gouvernement a annoncé l’instauration dans l’agglomération parisienne de la circulation alternée. Une première tentative dans ce sens avait eu lieu, avec un succès limité, il y a près de 20 ans.

Les "mesures d’urgence" annoncées, avec retard, à l’occasion de chaque pic de pollution s’attaquent aux effets, et non pas aux causes.
Il est à craindre qu’il s’agisse plus, une fois encore, de changer le pansement que de penser le changement.
Car il est nécessaire de réduire radicalement et dans la durée les risques environnementaux et sanitaires du productivisme, notamment pour ce qui concerne les flux de transport, la politique agricole ou la politique énergétique.

Le développement massifs des transports en commun doit être mis en oeuvre par un glissment du budget "route" de l'ensemble des collectivités locales, métropolitaines, départementales, régionales et nationales pour permettre un vrai développemednt d'échelle des circulations douces, pistes cyclables, bus, tram, métro et train.

D'autre part, la gratuité des transports en commun doit être envisagée. La gratuité est un moyen de redistribution des richesses essentiel. Le "payant" pénalise les classes les plus populaires et ceux qui font le choix du transport collectif. Pourtant, ce sont eux qui rendent un grand service à la collectivité en abandonnant la voiture ! Bien entendu, ce sont les impôts qui financent la gratuité, déjà existante par ailleurs pour certaines catégories de personnes. Mais précisément, il n’échappera à personne que les impôts locaux qui financent en grande partie nos modes de transport, sont les plus injustes car ils ne prennent pas en compte les revenus des ménages, sauf pour les personnes dégrevées ou exonérées : un ménage à revenu de 6000€ paiera la même chose qu'un ménage à revenu à 3000€ pour un même logement.

Partout où la gratuité a été mise en oeuvre, le traffic automobile a baissé de 10% la première année, objectif qu'aucune autre politique publique n'est parvenu à réaliser.

 

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